Accueil Magazine La Presse Soda : Le rafraîchissant qui nuit

Soda : Le rafraîchissant qui nuit

La consommation des sodas fait partie des mauvaises habitudes alimentaires des jeunes et des moins jeunes. Ces boissons aux goûts irrésistibles et aux bulles rafraîchissantes font l’unanimité des plus gourmands au point d’en devenir accros. Cependant, les nutritionnistes ne cessent de dissuader le public quant à la consommation régulière de ces produits à la fois hyper caloriques et dépourvus de tout apport nutritionnel.

En effet, les sodas sont essentiellement composés d’eau gazéifiée et de sucre. Leur teneur en sucre rapide est exhaustive, soit environ 100gr par litre. Ainsi, un verre de soda ne contient pas moins de quatre morceaux de sucre ce qui est énorme et contrecarre les recommandations de l’OMS, lesquelles exigent une consommation journalière inférieure ou égale à 50gr.

Un cercle vicieux

La consommation excessive de sucre représente une source indéniable de moult problèmes de santé. La prise de poids et l’obésité s’alignent parmi les conséquences quasi évidentes de la consommation régulière des sodas. C’est que l’excès de sucre finit par être stocké sous forme de graisses abdominales et de triglycéride. Pis encore : il semble que les sodas entravent la sensation de satiété et augmentent l’appétit pour les produits riches en sucre. Cela s’explique par les pics répétitifs d’insuline qui entraînent, à chaque fois, une certaine résistance à la leptine, l’hormone responsable de la régulation de l’appétit. Aussi, pour atténuer la sensation de faim parfois même injustifiée, les accros aux sodas ont-ils une nette prédilection pour les aliments riches en sucre lent ou en sucre rapide. Il s’agit donc d’un véritable cercle vicieux qui joue au détriment de la santé et du bon fonctionnement métabolique.

Plus de 67% de risque de diabète 2

Fortement riches en sucre, les sodas augmentent ainsi le risque de diabète de type 2.  A répétition, le pic glycémique engendre une résistance à l’insuline, ce qui prépare le terrain au diabète de type 2. Et pour preuve : une étude réalisée 2009 a démontré que la consommation d’un soda par jour— même light—augmenterait de 67% le risque de contracter le diabète de type 2.  D’un autre côté, la consommation régulière de sodas hisse le risque d’avoir des crises cardiaques. La substitution des sodas par d’autres boissons, notamment le thé, le café et autres, réduirait, semble-t-il, de 10% ce risque. Par ailleurs, ces boissons fortement déconseillées contiendraient des additifs potentiellement cancérigènes dont l’aspartame, le colorant caramel ( E 150 d) et tout colorant susceptible de former une substance chimique toxique.

Ostéoporose, caries et érosion de l’émail dentaire

Les sodas nuisent sensiblement au capital osseux et à la dentition. Leur teneur en PH acide favorise la déminéralisation des os, soit la perte des minéraux essentiels pour le capital osseux et pour la calcification comme le phosphore et le calcium d’où l’augmentation du risque de l’ostéoporose.  Quant à l’impact des sodas sur la dentition, il se résume en la favorisation des caries et de l’érosion de l’émail dentaire.

Consommateurs de sodas : plus violents, plus fragiles

Enfin, la consommation régulière des sodas entraînerait des troubles du comportement. En 2013, une étude portant sur un échantillon de 2.929 enfants âgés de 5 ans, dont 43% consomment au moins un soda par jour, a montré que ces derniers étaient nettement plus agressifs que les autres.  Ceux qui consomment plus qu’un soda par jour présentaient des problèmes de concentration. Par ailleurs, une autre étude, réalisée en 2014 sur des lycéens, a démontré que les consommateurs de sodas étaient plus concernés par la tristesse, la dépression et les idées suicidaires que les autres.

Source : www.passeportsante.net

Charger plus d'articles
Charger plus par Dorra BEN SALEM
Charger plus dans Magazine La Presse

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *